samedi 23 octobre 2010
Invictus
jeudi 6 mai 2010
Les astuces pour supporter les cons au travail
mènent la vie dure à leurs collègues. Tonvoisin Debureau, auteur du best-seller
Travailler avec des cons, décortique les manies de ces employés.
QUI SONT LES CONS
DANS LES ENTREPRISES ?
On est toujours le con de quelqu'un
mais certains font l'unanimité.
Dans l'entreprise, il y a ceux
qui multiplient les erreurs et font
bourde sur bourde. Ceux-là n'instaurent
pas une mauvaise ambiance
dans l'entreprise. Au contraire,
les gens se prennent souvent
de pitié pour eux. Les plus
dangereux sont ceux qui altèrent
notre qualité de vie, nous mettent
des bâtons dans les roues
pour accéder plus vite au plus
haut niveau du pouvoir. Cela reflète
une certaine forme de violence
dans l'entreprise. Ces salariés
malveillants sont généralement
très minoritaires au sein
d'une équipe mais ont un fort
potentiel de nuisance et déséquilibrent,
à eux seuls, un groupe.
Pour parvenir à leurs fins, ils peuvent,
par exemple, envoyer un
mail à toute votre hiérarchie lorsque
vous avez fait une petite erreur
ou usurper votre travail pour
se valoriser. Ils peuvent également
semer la zizanie dans une
équipe en colportant différentes
rumeurs diffamatoires.
QU'EST-CE QUE CELA
LEUR APPORTE?
Ces cons sont généralement mus
par la jalousie. Ils sont incapables
de se réjouir de la réussite
des autres et cherchent à avoir
ce que les autres ont. Ils ne son
pas au niveau de leurs collègues
et ne peuvent donc pas jouir
d'une autorité naturelle liée à
leurs compétences. Pour y remédier
ils usent d'un pouvoir de
contrôle. Ces humiliations sont
le seul moyen pour eux d'affirmer
leur autorité.
POURQUOI LA HIÉRARCHIE NE
LES BLÂME-T-ELLE PAS ?
La bêtise humaine se trouve à
tous les niveaux de la hiérarchie.
Si les managers ont eux-mêmes
pris l'habitude d'harceler moralement
leurs salariés ou de les
humilier publiquement, les employés
reproduiront ce comportement.
Pourquoi, par exemple,
s'empêcher de s'en prendre à
un salarié si même sa hiérarchie
n'a pas de scrupule à le
faire ? On se sent presque encouragé
à adopter ce comportement.
A l'inverse, si l'entreprise
est bien managée et a une ligne
de conduite irréprochable, les salariés
suivront son exemple.
QUELLES SONT
LES CONSÉQUENCES
AU QUOTIDIEN ?
Les cons ont un fort potentiel de
nuisance surtout s'ils sont à des
postes importants. Ils créent
d'abord une mauvaise ambiance
dans un service voire dans l'entreprise
entière. Les salariés sont
stressés et ne sont donc pas au
maximum de leurs capacités. Ce
comportement a également une
incidence sur la productivité de
l'entreprise. Les salariés n'osent
plus prendre d'initiatives ou même
proposer des améliorations dans
le système de production de
peur de se faire humilier publiquement
même si leur remarque
est pertinente. Avec la crise,
cette crispation a augmenté:
les salariés ne tentent plus rien
de peur de perdre leur emploi.
QUELS CONSEILS
DONNERIEZ-VOUS
AUX VICTIMES
DE CES CONS ?
Il faut savoir prendre du recul car
vous ne ferez pas changer la situation.
Ces cons sont souvent
très prévisibles, leurs mesquineries,
leurs méthodes sont toujours
les mêmes. Une fois la ou les personnes
nuisibles identifiées, il faut
se détacher de leurs actions pour
ne pas trop en souffrir. Il faut
également se rendre compte
qu'on n'est généralement pas seul
dans cette situation et s'appuyer
sur ses collègues.
Mais si la petite mesquinerie se
transforme en vrai harcèlement
moral, il faut en parler à sa hiérarchie
et porter plainte si rien ne
change. Evidemment en temps de
crise, prendre cette décision est
compliqué mais il faut savoir préserver
sa santé. Si vous gardez
tout pour vous, sans en parler à
personne, vous risquez de faire
une dépression.
Et vous, avez-vous eu des
relations difficiles avec vos collègues
? Quelles en ont été les conséquences
sur votre travail ou votre
moral? Etes-vous parvenu à
gérer les conflits? Comment?
Debureau
publie désormais ses essais
sous le pseudonyme
Tonvoisin de la Garlée
vendredi 19 mars 2010
Graine d'amour
c'est à Dieu que je te confie
Tu m'as brulé l'âme, pourtant
moi je t'aime plus que ma vie
Tant que je ne tirerai pas
le pan de mon linceul sous terre,
Ne crois pas que j'ôte ma main
du pan de ta robe légère.
Laisse moi voir l'arcade sainte
de tes sourcils : au petit jour,
J'étendrai les bras pour prier
et les mettre autour de ton cou
Même si je dois m'adresser
à l'ange déçu de Babel,
Je ferai cent tour de magie
pour te ramener,O ma belle
Je voudrais mourir avant toi,
O mon médecin infidèle
Vas donc ausculter ton patient:
je suis dans une attente telle!
J'ai fait ruisseler de mes yeux
sur mon sein cent ruisseaux de larmes,
pour arroser les grains de l'amour
que je sèmerai dans ton cœur.
La bien-aimé versa mon sang,
me sauvant des peines de cœur:
Voici ton clin d'œil assassin
qui me transperce comme une arme
Mais je pleure, et mon seul désir,
au sein de ce torrent de larmes,
C'est de pouvoir semer en toi
la seule graine de l'amour.
Sois généreuse!reçois-moi donc,
pour que, dans l'ardeur de mon âme,
Mes larmes tombent à tes pieds
comme des perles,tour à tour .
samedi 24 octobre 2009
L'ÉLIXIR DE L'AMOUR
Et connaître tout le parcours, si tu veux devenir un guide.
A l'école de Vérité, auprès du professeur d'Amour,
Tâche, ô mon fils, de mériter d'être comme ton père, un jour.
Le cuivre vil de l'existence, laisse-le tomber en chemin,
Et que te transmute en or pur l'élixir de
l'Amour divin.
Dormir, manger, voilà ce qui t'a mis au-dessous de toi-même.
Cesse de manger, de dormir, et tu redeviendras toi-même.
Que la lumière de l'Amour embrase ton cœur et ton âme,
Et toi, tu deviendras meilleur que le soleil dans le ciel bleu.
Plonge-toi donc, comme un éclair, dans l'Océan même de Dieu,
Sans penser qu'à l'eau des Sept mers tu puisses mouiller un cheveu.
Tu seras, de la tête aux pieds, baigné de divine lumière :
Tourne-toi vers Sa Majesté, avec un cœur humble et sincère.
Si tout ce que tu vois est la Face de Dieu,
Tu seras l'un de ceux dont le regard profond est pieux.
Si les fondements de ta vie s'écroulent sens dessus dessous,
Ne t'inquiète pas par le fait que tu es sens dessus dessous.
Hâfez, si tu as la passion d'une Union mystique avec Dieu,
Tu ne seras que poussière au seuil de ceux qui contemplent Dieu.
QUATRAINS OMAR KHAYYAM
Chers visages si beaux, et seins doux au baiser
Par quel amour créés, détruits par quelle haine
Périssez-vous, trésors de cette fleur humaine?
Et sa voix, et ses chants, avant que le tombeau
Te garde, pauvre amant, poussière en la poussière,
Sans chansons, sans chanteuse amie, et sans lumière.
O mon amie, un jour, doit aller chez les morts,
Oh ! viens t’asseoir parmi les fleurs sur la verdure,
Avant que d’autres fleurs s’élèvent de nos corps.
Car on ne peut savoir de quelles lèvres douces
Et mortes, ont jailli ces fleurs parmi ces mousses.
Nous sommes des jouets sur le damier des êtres,
Et le quittons bientôt pour rentrer au néant,
Dans la botte et dans l’ombre où les vers sont nos maîtres.
Pend l’affreux chef saignant du fier Key-Kavous.
Sur son crâne un corbeau crie en raillant sa gloire,
Où sont tes clairons d’or qui sonnaient ta victoire?
Que d’autres enfouis au séjour du mystère !
Et devant ce désert du néant, je me dis
Que d’êtres y viendront, combien en sont partis !
Ce livre, ta jeunesse, et se mourir les roses
Du jardin, d’où l’oiseau d’hier s’est envolé...
— Où, pourquoi, qui le sait? Où s’en est-il allé?
Elle sourit et dit à celui qui la cueille
Déchirant le cordon de ma ceinture, enfin,
Je répands mes trésors d’amour sur le jardin!
Quelqu’un de la taverne a crié : le temps fuit;
Remplis ta coupe avec la liqueur de la vie,
Et sois ivre, avant l’heure où la source est tarie.
Et cendre elle devient; car tout va vers la mort.
Dans le désert ainsi disparaît la lumière
De la neige, éclairant sa face de poussière.
Sans cesse poursuivant la vérité qui fuit,
N’ont pu faire un seul pas hors de l’ombre des choses,
Et, nous contant leur fable, ils rentrent dans la nuit.
Te caches, puis soudain brilles en des merveilles,
Essence du spectacle, autant que spectateur
Serait-ce pour Toi seul que Tu T’en fais l’auteur?
Sa splendeur, soleil d’or qui jaillit de la nuit,
Une heure fait briller des poussières d’atomes
— Et tout cela, vaine apparence de fantômes!
Où nous venions trop tard peut-être, a contenté
Si mal en ses désirs notre âme inassouvie,
Qu’il lui plaît de sortir d’un monde sans beauté.
Où, comme ravivé du souffle de Jésus,
Le rosier va fleurir, et le ciel au-dessus
Verser des pleurs d’amour, en pensant à son Maître.
OMAR KHAYYAM
The spoon
more in life than a spoon.
With a spoon I can eat oatmeal
Or take the medicine doctors prescribe
I can swat a fly sleeping on the sill
or pound the table to get attention.
I can point accusingly at God
or stab the empty air repeatedly.
Looking into the spoon’s mirror,
I can study my face in its shiny bowl,
or cover one eye to make half the world
disappear. With a spoon
I can dig a tunnel to freedom
spoonful by spoonful of dirt,
or waste life catching moonlight
and flinging it into the blackest night.
vendredi 23 octobre 2009
Ghazal 1 - Hafez Shirazi -
O beautiful wine-bearer, bring forth the cup and put it to my lips
Path of love seemed easy at first, what came was many hardships.
With its perfume, the morning breeze unlocks those beautiful locks
The curl of those dark ringlets, many hearts to shreds strips.
In the house of my Beloved, how can I enjoy the feast
Since the church bells call the call that for pilgrimage equips.
With wine color your robe, one of the old Magi’s best tips
Trust in this traveler’s tips, who knows of many paths and trips.
The dark midnight, fearful waves, and the tempestuous whirlpool
How can he know of our state, while ports house his unladen ships.
I followed my own path of love, and now I am in bad repute
How can a secret remain veiled, if from every tongue it drips?
If His presence you seek, Hafiz, then why yourself eclipse?
Stick to the One you know, let go of imaginary trips.
الا یا ایها الـساقی ادر کاسا و ناولـها
که عشق آسان نمود اول ولی افتاد مشکلها
بـه بوی نافهای کاخر صبا زان طره بگـشاید
ز تاب جعد مشکینش چه خون افـتاد در دلها
مرا در منزل جانان چه امـن عیش چون هر دم
جرس فریاد میدارد که بربندید مـحـمـلها
بـه می سجاده رنگین کن گرت پیر مغان گوید
کـه سالک بیخبر نبود ز راه و رسم منزلها
شـب تاریک و بیم موج و گردابی چنین هایل
کـجا دانـند حال ما سبکـباران ساحـلها
همـه کارم ز خود کامی به بدنامی کشید آخر
نـهان کی ماند آن رازی کز او سازند محفلها
حضوری گر همیخواهی از او غایب مشو حافظ
مـتی ما تلق من تهوی دع الدنیا و اهملـها
Regardez la vidéo sur Youtube